À qui appartient l’innovation digitale ? Qui s’en soucie ?

Pourquoi c’est important

Ces quatre stratégies contribueront à créer une culture de l’innovation digitale tournée vers l’avenir, quel que soit le responsable.

Il ne fait aucun doute que les entreprises bénéficient de l’attention portée à l’innovation digitale. L’enquête BPI 2021 a révélé que les organisations qui augmentent le financement de l’innovation digitale ont près de trois fois plus de chances d’être performantes que d’être à la traîne par rapport à leurs pairs.

Cependant, une question revient souvent : Qui est à l’origine de l’initiative ?

Cette discussion peut sembler nécessaire, car les responsables de la technologie, de l’innovation ou du digital au niveau de la direction, voire les PDG eux-mêmes, pourraient prendre les rênes de l’initiative. Concernant le débat sur la propriété de l’innovation digitale: il n’y a pas de leader car le débat a lieu à chaque niveau de l’organisation, Il se situe entre l’informatique, le digitale et le leadership commercial. Les technologies de l’information traditionnelles doivent soutenir les cadres de confidentialité et de confiance nécessaires à la réussite de la transformation digitale.

« Vous ne pouvez pas gagner pour vos clients ou vos collègues si vous ne réunissez pas en équipe ».

Étant donné que les entreprises ne devraient pas débattre de la question de savoir à qui appartient l’innovation digitale, les dirigeants feraient mieux de concentrer leur énergie sur la création d’une culture de l’innovation. Voici quatre conseils pour y parvenir.

Voir plus loin que la technologie

Le rôle du DSI a évolué au cours des dernières années. La création d’une feuille de route technologique pour l’entreprise reste essentielle, mais l’alignement sur la stratégie de l’entreprise et les attentes des clients influence cette feuille de route plus que les besoins internes spécifiques en matériel et en logiciels.

Pour aider votre organisation à prendre des décisions fondées sur des données et à créer de la valeur, la stratégie digitale est en fait une stratégie commerciale.

Les responsables informatiques d’aujourd’hui sont exposés à une pléthore de plateformes et d’écosystèmes digitaux, et il leur incombe d’évaluer ces offres comme autant d’opportunités de croissance pour l’entreprise dans son ensemble.  L’évolution de la direction informatique et de la direction technologique est nécessaire pour qu’elles cessent de penser uniquement à la technologie.

Être un urbaniste, pas un agent de la circulation

Un autre signe de l’évolution du rôle du DSI a été le passage du rôle de policier de la circulation à celui d’urbaniste.

Le leader technologique tourné vers l’intérieur était un agent de la circulation, qui gérait les applications logicielles de l’entreprise, les réseaux, les centres de données, les serveurs, les appareils, etc. Le passage à une orientation vers l’extérieur nécessite une vision d’ensemble.

Vous devez commencer à concevoir les rues, les expériences et les feuilles de route pour le destin vers lequel vous allez vous diriger. Vous devez le faire en imaginant où vont tous ces éléments, en les séquençant et en montrant l’ensemble du paysage commercial. Votre stratégie digitale ne consiste pas à se contenter d’une liste de portefeuilles et de programmes, mais à placer le client au centre, à examiner tous les mécanismes de prestation que nous lui offrons, puis à unifier le tout dans une expérience sans friction.

Pour ce faire, il faut penser différemment. Tout comme les urbanistes d’aujourd’hui doivent prendre en compte des questions que leurs prédécesseurs n’avaient pas abordées – des réseaux électriques à la décarbonisation – les « urbanistes » de la transformation digitale doivent penser au-delà des diagrammes de Gantt et du développement en cascade.

Vous devez travailler de manière itérative, réfléchir à la manière d’obtenir différents résultats et modifier constamment cette feuille de route.

Penser aux compétences, pas aux rôles

L’innovation digitale a un impact sur l’avenir du travail depuis un certain temps, le COVID-19 a encore perturbé cette évolution. Les dirigeants, ainsi que les travailleurs qu’ils gèrent, doivent faire face à la transition rapide vers le travail à distance, à la perte de routine, au retour au bureau et même à l’évolution de la perception de soi dans le cadre de transitions personnelles et professionnelles majeures.

Dans ce contexte l’importance d’évaluer les contributions des employés sur la base de leurs compétences, et non de leur rôle ou de leur titre spécifique est primordiale. L’innovation digitale apporte « une toute nouvelle dimension » à la conception de la main-d’œuvre, et aider les employés à faire évoluer leurs compétences leur permettra d’apporter de nouvelles connaissances à leur domaine d’activité actuel.

Penser en termes de compétences plutôt que de rôles signifie également que les organisations devront « élargir la tente » de qui est considéré comme un travailleur digital et qu’il s’agira probablement de la majeure partie de l’entreprise.

« Vous ne faites pas partie de l’équipe technologique, vous n’avez donc pas les clés du royaume ».

Automatiser avec précaution

Cela dit, les initiatives d’innovation digitale doivent trouver un équilibre entre le travail humain et le travail mécanique, étant donné que l’intelligence artificielle, les ordinateurs et les robots peuvent accomplir certaines tâches répétitives plus rapidement que les humains.

Il n’est pas possible d’adopter une approche « tout ou rien ».

Il est très important d’avoir un bon équilibre entre la technologie et l’humain et d’accompagner cette transition par de la conduite du changement.

Lorsque vous enseignez de nouvelles compétences aux personnes qui effectuent le travail aujourd’hui, elles vous aideront à automatiser et à trouver des gains d’efficacité qui serviront le plus grand bien de l’entreprise et du client. Vos employés sentent qu’ils sont appréciés et que ce qu’ils apportent est nécessaire à la croissance et au succès de l’entreprise.

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